Atelier artistique de la Lidoire
Vendredi 2 septembre 2011
Ils s'apprêtent à faire des flammes sur les planches
Les sélections régionales de Festhéa démarrent aujourd'hui, au théâtre du Péglé.Verdict dimanche
Les sélections régionales de Festhéa ont lieu au théâtre du Péglé, sous la houlette du Théâtre des Deux Mains. Photo N. Le Lièvre
Il faudra avoir la réplique facile, et bien envoyée, pour séduire le jury. Jusqu'à dimanche, huit compagnies de théâtre amateur venues de toute l'Aquitaine, vont faire feu de tout bois, sur les
planches du théâtre du Péglé, afin de décrocher leur sésame pour le festival national de théâtre amateur Festhéa, de Joué-lès-Tours, en octobre.
Ces sélections régionales, organisées depuis 2008 sous la houlette du théâtre des Deux Mains, basé à Villeneuve-de-Marsan, sont bien évidemment ouvertes au public, qui pourra dès aujourd'hui pénétrer dans l'univers du « Bourgeois Gentilhomme » de Molière, du « Roi se meurt » de Ionesco, en passant par une adaptation des paroles de Poilus. Le dénouement de ces trois jours passés sous les feux de la rampe aura lieu dimanche après-midi, avec le dévoilement du nom de la compagnie lauréate.
Convivialité
Au-delà du challenge et de la compétition, ce premier acte de Festhéa est avant tout une grande fête du théâtre amateur, au cours de laquelle les compagnies peuvent faire connaissance et échanger. Le théâtre des Deux Mains se met d'ailleurs en quatre pour que ces trois jours soient placés sous le signe de la convivialité. « Samedi matin, un petit-déjeuner est offert, reprend Mélanie Lafitte. C'est un petit rituel, et un moment de rencontre. »
Autre preuve, s'il en fallait, que ces sélections régionales se déroulent dans un esprit bon enfant, la compagnie lauréate l'an dernier viendra donner un coup de main à l'organisation : les membres de TN10, d'Aurice, se retrouveront ainsi aux fourneaux, samedi soir, pour assurer le repas.
Alors forcément, autant de bonne humeur séduit le public, qui honore le rendez-vous chaque année. « Il est peut-être un peu moins effrayé par le théâtre amateur que par le théâtre professionnel, jugé plus ''intello'', analyse Mélanie Lafitte. Il y a aussi une sympathie naturelle du public pour ces personnes qui répètent leur texte le soir, après leur travail. Ce sont des gens qui prennent sur leur temps de loisirs, et qui prennent du plaisir. » Résultat : « On voit qu'ils s'éclatent sur scène. » Le public pourra vérifier dès ce soir, avec la compagnie landaise du Théâtre sans nom.
5 euros par spectacle, gratuit pour les moins de 12 ans, 20 euros pour tout le week-end. Buvette et restauration. Au Théâtre du Péglé, rue du Commandant-Pardaillan.
Ces sélections régionales, organisées depuis 2008 sous la houlette du théâtre des Deux Mains, basé à Villeneuve-de-Marsan, sont bien évidemment ouvertes au public, qui pourra dès aujourd'hui pénétrer dans l'univers du « Bourgeois Gentilhomme » de Molière, du « Roi se meurt » de Ionesco, en passant par une adaptation des paroles de Poilus. Le dénouement de ces trois jours passés sous les feux de la rampe aura lieu dimanche après-midi, avec le dévoilement du nom de la compagnie lauréate.
Convivialité
Au-delà du challenge et de la compétition, ce premier acte de Festhéa est avant tout une grande fête du théâtre amateur, au cours de laquelle les compagnies peuvent faire connaissance et échanger. Le théâtre des Deux Mains se met d'ailleurs en quatre pour que ces trois jours soient placés sous le signe de la convivialité. « Samedi matin, un petit-déjeuner est offert, reprend Mélanie Lafitte. C'est un petit rituel, et un moment de rencontre. »
Autre preuve, s'il en fallait, que ces sélections régionales se déroulent dans un esprit bon enfant, la compagnie lauréate l'an dernier viendra donner un coup de main à l'organisation : les membres de TN10, d'Aurice, se retrouveront ainsi aux fourneaux, samedi soir, pour assurer le repas.
Alors forcément, autant de bonne humeur séduit le public, qui honore le rendez-vous chaque année. « Il est peut-être un peu moins effrayé par le théâtre amateur que par le théâtre professionnel, jugé plus ''intello'', analyse Mélanie Lafitte. Il y a aussi une sympathie naturelle du public pour ces personnes qui répètent leur texte le soir, après leur travail. Ce sont des gens qui prennent sur leur temps de loisirs, et qui prennent du plaisir. » Résultat : « On voit qu'ils s'éclatent sur scène. » Le public pourra vérifier dès ce soir, avec la compagnie landaise du Théâtre sans nom.
5 euros par spectacle, gratuit pour les moins de 12 ans, 20 euros pour tout le week-end. Buvette et restauration. Au Théâtre du Péglé, rue du Commandant-Pardaillan.
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